Adélio Silva : portrait d’un vanlifer

Quand la vanlife donne un autre sens à sa vie
C’est l’histoire d’un gars ordinaire qui, un jour, est « tombé » dans la vanlife. Il nous raconte comment son parcours, pas franchement banal, a influencé sa vie et ses valeurs jusqu’à ce qu’il se lance dans ce mode de voyage nomade. Découvrez pourquoi il a su donner une tout autre couleur à son existence. Partir, repartir : c’est toute une histoire.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots SVP ?
Je m’appelle Adélio Silva, j’habite à Angoulême et je travaille dans un négoce en vins et spiritueux en qualité d’ouvrier de chai depuis 2015. Je partage ma vie avec Frédérique depuis 2013, une Charentaise « pur beurre ». Remarié en 2018, je suis l’heureux père de trois filles, beau-papa de deux belles-filles et grand-père de deux petits-enfants… et bientôt deux de plus.
Laissez-moi tout d’abord vous expliquer d’où je viens. Loin de moi l’idée de faire pleurer dans les chaumières, simplement, de vous expliquer d’où proviennent les valeurs qui me portent et dont j’ai tiré toute ma force.
Je suis né en 1968 au Mozambique, une colonie portugaise à l’époque, et suis le troisième d’une fratrie de quatre enfants. Mon père y avait émigré du Portugal, mis dans un bateau à l’âge de 14 ans par sa mère qui ne pouvait plus s’en occuper seule. Il y rejoignit sa grand-mère maternelle, arrivée quelques mois auparavant pour y trouver une vie meilleure. Ces territoires, remplis de richesses, étaient prometteurs pour ses migrants pleins d’espoirs.
Mon père, Adélio, y construisit pierre après pierre une vie simple et heureuse avec ma mère Maria Emilia, jusqu’à ce qu’il en soit chassé en 1975. La révolution civile pour l’indépendance du Mozambique faisait rage. Il dut partir à 39 ans avec femme et enfants et presque tout laisser derrière lui. J’avais sept ans quand j’ai quitté ma terre natale. Ils nous avaient extirpés du conflit en catastrophe et confiés à deux oncles paternels habitants le nord du Portugal.
Les rebelles belligérants de l’État provisoire du Frelimo (Front de libération du Mozambique) qui avaient pris le pouvoir exigeaient de mes parents qu’ils finissent de payer le crédit de deux terrains, acquis trois mois avant que n’éclate la révolution. Trois années sans voir mes parents s’en sont ensuivies (sauf une semaine aux Noëls). Tout m’était inconnu et à découvrir : gens, coutumes, rythme de vie. C’est à ce prix-là, et la trouille au ventre, qu’ils ont pu récupérer quelques meubles et effets personnels. La reconstruction d’une nouvelle vie paisible et pleine d’amour ne recommença tous ensemble qu’en 1978, à Figueira da Foz, au centre du Portugal, sur la côte atlantique.
Quelle a été la suite de votre parcours ?
Le reste de mon enfance fut plutôt « indomptable ». Davantage passionné par le foot, les « filles » et les rigolades avec les potes que par l’école, je m’en affranchis à l’âge de 16 ans pour travailler avec mon père. Il avait monté un petit négoce en matériaux de construction. De mon premier mariage avec Alexandra, en 1992, naîtront Ana Carolina en 1994, Ana Leonor en 1996 et Ana Sofia en 2000.
En 2006, mon père, proche de la retraite, songeait à se libérer de son entreprise qui s’essoufflait. Mon ex-épouse, maladive, ne pouvait plus travailler régulièrement. Les enfants grandissaient et nos besoins aussi. Il faut dire qu’il n’existe aucune prise en charge par l’État portugais en matière de protection sociale, de scolarisation ou de logement… J’étais le seul à assurer les ressources de notre foyer. Les perspectives autour de notre avenir s’amenuisaient. Nous décidâmes de quitter le Portugal en 2007 pour tenter notre chance ailleurs et peut-être aussi pour redynamiser notre couple.
C’est la France qui nous faisait rêver, même si nous ne parlions pas la langue. Avec quelques meubles et 2 000 euros en poche, nous nous sommes installés ponctuellement dans la location d’un cousin par alliance. Il vivait en France depuis longtemps et a facilité ma première embauche. La première année fut très compliquée : mon ex-femme peinait à trouver du travail, mon employeur me payait quand il y pensait, la barrière de la langue nous isolait, les enfants et leur mère pleuraient tous les soirs leur vie d’avant et leurs proches laissés… J’ai même songé à repartir, mais pour faire quoi ? Rien n’avait changé là-bas !
Alors, nous nous sommes tous accrochés. Les enfants ont su se recréer petit à petit une vie sociale. Leur scolarité fut brillante. Je suis tellement fière d’elles. Quant à Alexandra et moi-même, nous avons galéré de petits boulots en extras, jusqu’à trouver un équilibre financier plutôt confortable.
En 2011, quelques économies épargnées, je décide alors de créer ma boîte et de faire construire notre maison. Avoir quelque chose de « solide » à laisser aux filles pour leur avenir était capital pour nous. En 2012, mon couple s’essoufflait de plus en plus : l’amour s’était envolé, on ne se comprenait plus. On travaillait comme des forcenés. Je ne vivais plus que pour mes enfants. J’avais 44 ans et ma vie était fade et triste.
Début 2013, je croise la route de Frédérique, une battante divorcée, lumineuse et pleine de vie. Cette rencontre va renflammer mon cœur et exalter comme jamais tout le reste de mon existence. J’entame un divorce dans la foulée. Courant 2014, je dépose le bilan de mon entreprise de rénovation spécialisée dans la pose de menuiseries. Elle n’était plus viable non plus. J’ai ainsi quitté mon foyer, laissé ma maison. Pour autant, j’ai mis un point d’honneur à assumer le reste de mes crédits et à préserver mes relations avec mes enfants. Endetté et pris dans un divorce plutôt sanglant, je me sentais néanmoins libre tellement j’étais amoureux.
Quel est le jour où tout a basculé vers la vanlife, selon vous ?
Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était un samedi matin de cette même année 2014. Un grand et long week-end de Pâques se profilait. Nos enfants étaient chez leur autre parent respectif. Nos potes étaient tous déjà « pris ». Nous étions seuls, sans gosses, sans emploi, sans un sou, épuisés par trop de soucis, bref, à la limite de la déprime.
Alors que nous débarrassions mes outils d’un petit fourgon, un vieux Peugeot Expert de 2002, vestige de mon entreprise en liquidation, ma chérie m’interrogea : « Et si on partait avec le camion, maintenant et surtout n’importe où ? »
« C’est parti, mon kiki ! » J’ai vidé à la hâte le fourgon, rempli et calé un bidon de 20 litres d’eau et disposé un matelas pneumatique moitié dégonflé. Puis, on y a jeté un sac à dos avec une paire de sous-vêtements, nos blousons, nos deux brosses à dents, un bout de savon et quelques « gamelles ». Nous avions pensé à prendre une bonne bouteille de vin, un tire-bouchon et un couteau à huîtres : parce qu’on ne sait jamais !
Une courte escale pour s’enquérir d’un réchaud à gaz et de deux chaises pliantes, et hop ! Une heure plus tard, nous voilà installés dans la cabine, essoufflés d’excitation, sourire aux lèvres. Et là, je me revois demander à ma douce : « Tu veux aller où ma chérie, à gauche ou à droite ? » De son regard pétillant de joie et de malice, elle me répondit : « où tu voudras, mon amour, puisque c’est avec toi ! »
C’est en chantant à tue-tête et en riant comme des ados à gorge déployée que nous avons « taillé la route » en clapotant de village en village, amoureux comme jamais. Après quelques heures passées à flâner dans ce superbe village de Saint-Émilion, que nous ne connaissions ni l’un ni l’autre, nous poursuivions jusqu’au bassin d’Arcachon. Nous étions assoiffés d’une curiosité sans nom pour ce qui nous restait encore à découvrir.
Parlez-nous de votre ouverture vers le champ des possibles ?
La Teste-de-Buch a accueilli notre première « escale nomade », entre deux cabanes ostréicoles colorées. Nous avons débouché notre précieuse bouteille (plus très fraîche d’ailleurs !) et ouvert quelques huîtres négociées au dernier producteur encore ouvert. C’est là, enlacés, sans paroles, « tanqués » au bord d’un marais orné d’oiseaux, sous un coucher du soleil d’anthologie, qu’a commencé le premier jour du reste de notre vie.
De balades en farnientes romantiques, la suite du périple improvisé fut une pure merveille tout aussi mémorable, vous vous en doutez ! Mais je pense que le plus inoubliable était cette prise de conscience qui me répétait : « Tu vois, c’est vrai ! Avec rien, tu peux tout avoir ». Waouh ! Quelle claque délicieuse !
Le retour ne fut qu’une succession d’idées qui fusaient entre nos prochaines destinations et des tonnes de plans pour échafauder ce qui allait devenir notre résidence secondaire sur roues. L’idée était de créer par nous-mêmes, dès notre retour, un habitacle fonctionnel et cocooning avec un maximum de matériaux récupérés et de système D. Défi relevé en quelques jours pour la première « mouture ». Dès que j’avais un moment, je me régalais à faire évoluer les installations. Le challenge : être autonome en eau et en électricité pour partir de plus en plus loin et plus longtemps. J’ai tout appris en regardant des tutos, en lisant des articles, en partageant avec des pionniers de la vie en van. Mais essentiellement en tentant, en me trompant, en essayant encore et encore. Faire et défaire, c’est toujours travailler, paraît-il !
La batterie secondaire (qui se recharge en roulant) et la glacière électrique ont été mes plus gros investissements. Pour la suite, voyez plutôt :
● un reste d’isolant thermique garage pour capitonner tout l’habitacle ;
● du matériel donné, pour un réseau électrique minutieusement pensé ;
● des palettes déclouées pour les assembler en lit-peigne convertible en banquette ;
● du bois récupéré pour le meuble placard et sa table incorporée ;
● une caisse détournée pour l’évier-lavabo orné de sa douchette électrique ;
● un bidon d’eau propre côtoyant un autre destiné aux eaux grises ;
● une toilette sèche amovible à partir d’un seau, rehaussé de sa lunette confortable ;
● un peu de peinture ;
● des rideaux occultant faits maison à partir de vieux draps ;
● des crochets, beaucoup de crochets : ma chérie est la reine du crochet !
● Et je vous fais grâce des innombrables astuces confort type « 4 en 1 » improvisées pour optimiser les 3,36 m³ habitables disponibles.
Mon Expert mobile-car, jusqu’à atteindre sa version 5.0, m’est revenu à 700 euros tout compris (achat du véhicule nu à 200 euros inclus). Pas mal, non ! Je me sens surtout très riche et tellement fier de tout ce qu’il m’a appris.
La vanlife dans la peau et pour patrie : expliquez-nous ce que cela a changé pour vous ?
Depuis, je ne me suis plus jamais arrêté ni de barouder ni de transformer la suite de mon existence.
Je sillonne le monde en van dès que possible, accompagné de mon épouse et bientôt de mes petits-enfants. J’adore cette liberté de pouvoir vagabonder avec ma maison sur mon dos, quand je veux, par tous les temps, partout et aussi longtemps que j’en ai envie.

En quête d’une autonomie encore plus grande, j’ai souhaité incorporer une cabine de douche dans ma roulotte. Impossible à réaliser dans l’Expert mobile-car 5.0, déjà bien complet. Il me fallait le vendre pour investir dans un véhicule plus long. Seulement voilà, difficile de le céder, tel un vulgaire tas de tôle. Mais j’ai eu la chance de le transférer à une jeune retraitée qui en prendra soin. Son allégresse à l’idée de déambuler sur les chemins de campagne, avec son petit chien et son appareil photo, m’a fait chaud au cœur.
Je dégote alors un nouveau véhicule : un Renault Trafic. Sa hauteur reste inférieure à 1,90 m : l’idéal pour passer sous les portiques et se poser sur des spots de fou. Son supplément en longueur et en largeur a bénéficié d’une belle compilation de tous mes apprentissages en matière d’aménagement. Tous les blocs restent aisément démontables (si besoin de transporter des choses volumineuses). La « cerise » : l’inclusion de la fameuse cabine de douche.
J’adore la liberté et l’autonomie qu’offre ce mode de voyage. Ce qui me ravit : être en permanence immergé dans la nature, cultiver mon minimalisme en la respectant, composer mes journées comme je l’entends.
Préférer l’autonomie ne m’empêche pas pour autant de consommer local. J’aime faire mon marché au gré des étapes. J’apprécie également de déguster les spécialités du coin dans un bon restaurant. Je fais escale dans un camping ou un gîte de temps en temps. De plus, je rencontre partout des gens incroyables en road trip : je n’en reviens pas ! Ces échanges avec les locaux, d’autres vanlifers ou des passants sont tellement enrichissants.
Mon petit plaisir au réveil ? Ouvrir la porte latérale en mode « baie coulissante », contempler de « mon balcon » le paysage époustouflant du jour, tout en m’étirant longuement dans mon lit. J’en prends toujours plein les yeux. Je me sens tout petit, mais assurément privilégié : quel plaisir !
Une chose est sûre : tout cela m’a permis de me ressourcer, de me rouvrir au monde et de croire à nouveau que tout est possible.
La location
Tant et si bien qu’en 2020, nous avons eu envie de nous lancer un gros challenge : investir dans un premier projet locatif. Mais pas n’importe quel projet. L’achat d’une maison de plain-pied avec jardin sans vis-à-vis sur Angoulême, à scinder en deux parties. Une partie habitable (pour notre foyer), une autre pour y créer deux logements locatifs tout en gardant l’indépendance de chacun. Objectif :
● que les locations financent l’ensemble de l’investissement en laissant un petit delta financier complémentaire ;
● que ce mini complexe immobilier, bien valorisé, devienne facilement louable, revendable ou transmissible, si un jour, nous souhaitions « bouger » ailleurs.
Défi relevé début 2022 : tout est loué à de super locataires !
Durant l’été 2020, très occupés par nos travaux, nous avons peu utilisé notre van aménagé. Qu’à cela ne tienne ! Pourquoi ne pas tenter de le louer lui aussi ? Pour débuter prudemment, nous avons choisi de passer par deux plateformes de location. Elles prévoient une assurance et un contrat simple et efficace. Malgré une mise en ligne tardive (mi-août) nous avons été victimes de notre succès. Et quelles rencontres encore ! La plupart du temps, nous louons à des néo-vanlifers, curieux d’essayer la vie nomade. Ils reviennent nous partager leurs aventures, enchantés et ravis, en rêvant du jour où ils posséderont leur propre maison sur roue.
Cette location ponctuelle nous procure un revenu complémentaire déclaré non négligeable. Nous avons même fait l’acquisition d’un Volkswagen T5 en cours d’installation.
L’aménagement de fourgons pour les autres
Les enfants et nos proches nous ont gentiment traités de « fous » lors de notre premier van tour. Et puis, à force de nous écouter narrer nos récits et nos péripéties de voyage, depuis quelque temps, certains s’intéressent de plus près. Nous avons même contaminé quelques-uns d’entre eux. Quelle fierté de transmettre et de partager tout cela !
D’ailleurs, j’ai déjà pu réaliser gracieusement plusieurs aménagements de fourgon pour des proches. À tel point que j’envisage d’en faire une activité professionnelle.
Changer d’emploi pour vivre en van
La complicité de ma femme Frédérique, ma super cocréatrice de vie, m’est bien entendu indispensable. Nous décidons ensemble de tous nos projets. Cette « inspectrice des travaux finis » m’apporte son regard neuf, toujours pertinent. Son sens artistique, sa passion pour la « customisation » des objets détournés, son efficacité méthodique pour gérer toutes nos démarches administratives et l’intendance du quotidien me permettent de me consacrer sereinement à mes activités. Nous sommes très complémentaires.
Notre joyeuse « dream team » nourrit à travers la vanlife les mêmes envies et des valeurs épanouissantes : le respect de la nature et des gens, l’humilité, le partage, la curiosité, la bienveillance, la spontanéité, l’épicurisme, l’authenticité, la joie, la créativité et l’autonomie.
Riche et fort de toutes mes expériences, j’envisage de changer de vie professionnelle fin 2023. J’entame en septembre une formation pour devenir pilote de drone professionnel. Je souhaite effectuer des topographies pour le secteur viticole ou celui du bâtiment.
Objectif : partir courant 2025 pour de très longues aventures en road trip avec mon amoureuse. Elle travaille déjà dans la communication digitale. Une connexion Internet, un peu d’électricité et elle œuvre de n’importe où ! Une mission de drone par-ci pour monsieur, une mission Web par là pour madame, quelques aménagements de fourgons de temps à autre, le tout parsemé de quelques locations… Une jolie manière de joindre l’utile à l’agréable, en somme. What else ?
Nos proches vont adorer venir croiser nos chemins, nous le savons. Notre bien immobilier restera un pied-à-terre, une garantie de ressources rassurantes en cas de coup dur, ou pour agrémenter nos vieux jours. Alors, elle n’est pas belle la vie ?
Le van au cœur
Oui, c’est vrai. Auparavant, je pensais qu’il fallait atteindre un certain statut social, côtoyer des gens « importants », posséder un compte bancaire bien garni, des objets voyants et luxueux pour être considérés et réussir sa vie. Le regard des autres était très important pour moi.
Sachez que je traverse, moi aussi, des moments qui ne sont pas toujours confortables, comme tout le monde. Quand bien même, je sais qu’ils m’enrichissent. Alors, j’apprends à les accueillir.
La vanlife m’a ouvert l’esprit. Elle a donné un tout autre sens à ma vie. J’ai appris à oser créer mes propres ressources à partir de ce que j’ai déjà et de qui je suis. Je me contente d’être seulement moi, et je ne me préoccupe plus du jugement des autres.
J’ai véritablement compris ceci : en gardant mes yeux grands ouverts, en partant de ce qui existe, je peux atteindre tous mes rêves ! Il me suffit de créer, de transformer respectueusement pour me dépasser, me sentir fier et en paix.
À présent, je prends conscience de ce qui m’enrichit dans tout mon quotidien : la vie minimaliste, simple et tranquille, les échanges authentiques avec des gens singuliers, la découverte de la biodiversité, les challenges, la quête de l’autonomie. Tout est prétexte pour expérimenter et découvrir sur moi, sur les autres et sur le monde qui m’entoure. Je me délecte de tous ces apprentissages. Tout est devenu plus simple.
En réalité, je me sens tel un canal de transmission pour mes proches et les autres. J’ai la responsabilité et j’ai besoin de (re)donner ces valeurs. Celles dont mes parents m’ont nourri, embellies de celles qui me sont chères. Soyez certains que je n’ai pas fini de savourer et de transmettre ce que la vanlife m’a révélé et m’enseignera encore.
N’ayez pas peur de vous lancer. C’est bien plus facile que vous ne pouvez l’imaginer. Peut-être trouverez-vous aussi quelques réponses sur votre chemin, qui sait ?
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