Charge morale : quand l’écologie pèse sur les femmes

Les écogestes, c’est bien. Mais quand tout le monde s’y met, c’est mieux ! Acheter local, fabriquer ses produits ménagers, passer aux couches lavables… Ces gestes écologiques sont autant de tâches domestiques et de choses à penser supplémentaires qui reposent en majorité… sur les femmes. Charge morale ou encore charge écologique, faisons le point sur ce ras-le-bol qui jaillit peu à peu des foyers. La charge morale : définition Contrairement à la charge mentale (travail de gestion autour des tâches domestiques), la charge morale n’est pas à ce jour une notion définie sociologiquement parlant. Cependant, ce concept fait référence à une problématique bien réelle qui impacte majoritairement le quotidien des femmes. D’après nos observations, ce poids s’articulerait autour de trois axes principaux. 1- Les écogestes du quotidien Adopter des éco-gestes à la maison, cela passe par des tâches domestiques démultipliées :  Étendre son linge plutôt que d’utiliser le sèche-linge ; Faire plus de lessives pour remplacer le jetable (couches, mouchoirs, serviettes de table, essuie-tout) ; Fabriquer ses produits ménagers et cosmétiques ; Cuisiner maison ; Faire son compost ; Faire ses courses chez les producteurs et ne plus mettre les pieds au supermarché ; Acheter d’occasion ; etc. Ces tâches sont chronophages et ne font que s’ajouter à la liste des corvées domestiques habituelles. 2- Le renoncement aux « gagne-temps » Être plus écolo à la maison, c’est aussi renoncer à certains « gagne-temps » polluants tels que :  le recours à des plats tout préparés achetés à la supérette...
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