Écologie profonde : qu’est-ce que c’est ?

Et si l’on arrêtait de penser les animaux et la planète en termes de « ressources » uniquement ? Et si l’on revoyait notre définition de l’écologie pour en faire une véritable philosophie de la Nature, plus éthique et plus inclusive ? C’est ce que promeut l’écologie profonde. Décryptage. Écologie profonde : définition et principes Définition globale Apparue dans les années 1970, l’écologie profonde (deep ecology), autrement appelée « écologie radicale », est une philosophie qui s’inscrit en opposition avec l’écologie dite « classique ». Concrètement, les partisans de l’écologie profonde :  rejettent l’anthropocentrisme dominant, qui met au centre les besoins des humains ;s’inscrivent en faux contre l’écologie classique, qu’ils nomment superficielle, et qui répare les dégâts sans remettre en question la primauté de l’humain sur le reste des espèces ;promeuvent un nouveau rapport au vivant, plus égalitaire.Si l’on devait résumer les principes de l’écologie profonde en un mot, ce serait « décentrement ». Cette philosophie souhaite substituer à l’anthropocentrisme le biocentrisme. Ainsi, l’écologie se centrerait sur la prise en compte des besoins de l’ensemble de la biosphère, et non plus exclusivement sur ceux des êtres humains. Plutôt que d’axer les actions écologistes et politiques sur la réparation des torts que les êtres humains ont infligé à la nature et sur la limitation des dégâts, l’écologie profonde veut littéralement transformer le rapport de l’homme à cette même nature. Que cette relation soit plus large, plus profonde, et surtout plus éthique.  Apparue dans les années 1970, l’écologie profonde (deep ecology) vise à transformer le rapport de l’homme à la nature, à lui...
Pour accéder à cet article, vous devez acheter un Abonnement Web Premium.

Les commentaires sont fermés.