Métiers Verts : les emplois d’avenir qui recrutent

La crise sanitaire et économique que le monde entier traverse actuellement nous pousse à nous interroger sur l’avenir de notre planète. Faites-vous partie de ceux qui espèrent que cette période trouble permettra d’accélérer la transition énergétique ? Êtes-vous prêt à donner plus de sens à votre travail en vous investissant dans des métiers verts ? Si vous rêvez d’une nouvelle économie verte et responsable, les solutions existent. D’après un rapport du WWF France sorti en juillet 2020, un plan de relance vert pourrait soutenir plus d’un million d’emplois dans divers secteurs. Les domaines de la rénovation énergétique, les énergies renouvelables, les transports durables, l’agroécologie et le tourisme recrutent ! Si vous cherchez un métier ou songez à une reconversion professionnelle, c’est le moment idéal pour envisager une carrière dans l’environnement.

Le potentiel des métiers verts

La protection de l’environnement est au cœur de l’actualité. Nous sommes conscients qu’il est urgent d’agir, mais bien souvent, nous nous sentons impuissants en tant qu’individus. Le confinement nous a prouvé qu’il était possible de ralentir.

Même si l’enjeu est de taille, le gouvernement a l’occasion d’accélérer la transition énergétique. C’est le moment idéal pour investir dans un modèle de société, basé sur une économie plus verte et responsable des futures générations. Le potentiel des métiers verts est bien réel.

Il existe un engouement indiscutable pour les professions qui touchent à la protection de la nature et à la préservation du patrimoine. Les grandes entreprises s’engagent de plus en plus en faveur du développement durable. Tout d’abord, ce positionnement est favorable à leur image de marque, de plus elles ont également pris conscience que leur activité même en dépend sur le long terme.

Les métiers verts sont les emplois stables de l’avenir. Ils touchent des domaines aussi variés que la mobilité, le tourisme, l’agriculture et l’énergie.

Un défi économique et social

Notre modèle économique est sur la sellette. Les méthodes de production et les habitudes de consommation méritent d’être repensées. Nous sommes face à un défi économique et social majeur. Pour préserver le climat, nous pouvons rebâtir en mieux ce qui ne fonctionne plus et changer de cap avant qu’il ne soit trop tard.

En créant de nouveaux métiers et des savoir-faire d’avenir, les secteurs verts sont des générateurs d’emplois sur le long terme. La relance économique est l’occasion inespérée de réconcilier le capitalisme avec l’ensemble de la société. Le développement économique doit intégrer les préoccupations écologiques et l’équité sociale. En effet, l’avenir de la planète dépend de notre volonté à investir dans une économie à impact positif. Un modèle plus juste envers les êtres vivants et plus respectueux envers la nature.

La crise actuelle permet d’entrevoir une vraie transition écologique. Il est toujours possible d’agir. La jeunesse est prête à relever le défi. Et pour ceux qui craignent pour leur emploi, cela peut être une occasion de démarrer une carrière dans l’environnement dans le cadre d’une reconversion professionnelle.

Les énergies renouvelables et la performance énergétique

Malgré la crise économique, le développement des énergies vertes est en plein essor. La croissance de ce secteur crée des emplois d’avenir qui recrutent. Énergie solaire, éolien, biomasse, hydroélectricité, etc., autant de domaines qui voient naître les métiers de demain.

Pour la construction d’un parc éolien par exemple, de l’étude de faisabilité du projet à la livraison finale, de nombreux acteurs sont essentiels. Ingénieurs, techniciens, chef de projet, à chaque étape des niveaux de compétences différentes sont nécessaires. En ce qui concerne l’amélioration de la performance énergétique, de nouveaux savoir-faire voient le jour.

Les entreprises et les collectivités peuvent faire appel à des experts en bilan carbone, afin d’établir un diagnostic énergétique de leurs structures. Le but est de réduire l’impact de leurs activités sur le réchauffement climatique. L’expert proposera, par exemple, la rénovation de certains bâtiments pour diminuer la consommation d’énergie (chauffage, climatisation, refroidissement industriel). Il conseillera ensuite des solutions pour un passage aux énergies renouvelables, afin de produire sur le site l’énergie nécessaire à son fonctionnement.

L’objectif est la chasse au gaspillage et l’évolution vers l’autoconsommation. Un défi considérable, mais indispensable pour une transition énergétique verte.

Les métiers verts qui recrutent

Les métiers touchant directement l’environnement sont très prisés. Le travail en plein air séduit en opposition au travail de bureau. Le rêve d’une économie circulaire face à l’effondrement de l’économie de profit est en marche.

L’agroécologie

Des changements en profondeur sont nécessaires dans les pratiques agricoles. Le modèle productiviste instauré à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale doit laisser place à un modèle agricole durable pour notre planète et ses habitants. L’agroécologie prend en compte les écosystèmes, mais également les dimensions économiques et sociales. Elle cherche à générer les meilleures interactions entre les végétaux, les animaux, les humains et l’environnement.

Cette pratique permet de préserver les ressources naturelles et surtout d’assurer la capacité de la nature à se renouveler. Afin d’offrir une alimentation équilibrée et nutritive, l’agroécologie promet des systèmes de production des denrées pérennes. Les modifications que cela implique dans le milieu agricole ouvrent la porte à des reconversions professionnelles vertes. C’est la mise en œuvre de nouvelles façons de travailler le sol et de produire notre nourriture. Il est temps de revaloriser ce secteur indispensable à la vie humaine.

La protection et l’entretien des espaces naturels

Actuellement, un des métiers verts recrutant le plus est jardinier paysagiste. Un travail en plein air pour les amoureux de la nature. Il permet de laisser libre cours à sa passion pour les plantes et à sa créativité selon le genre de mission. Un métier de l’environnement qui comprend la création et l’entretien d’espaces verts publics ou privés.

Les espaces naturels ont également des besoins spécifiques. Le métier de garde de réserve naturelle assure une fonction primordiale. C’est lui qui sensibilise les visiteurs à la sauvegarde et à la réglementation du patrimoine naturel. Il exerce une surveillance écologique sur le site, afin d’assurer le respect du plan de gestion de la réserve et son entretien. Il peut également préconiser des mesures de protection pour l’environnement.

Le design en permaculture

La permaculture est née de la fusion entre l’agriculture et la permanence. L’heure n’est plus à la monoculture et à l’usage intensif de produits chimiques. Le sol a besoin de diversité et de microorganismes pour se renouveler. La permaculture s’inspire des cycles naturels. Elle va plus loin que l’agriculture biologique en bannissant toutes formes d’engrais chimiques et de pesticides. L’idée est d’observer et de reproduire ce qui se passe dans la nature en intervenant le moins possible. Une grande biodiversité est nécessaire afin que le système se régule et se régénère de manière autonome. Le designer en permaculture prend en compte l’ensemble des ressources disponibles sur un site, afin d’élaborer une stratégie de mise en place d’un jardin ou d’un espace vert durable et authentique.

La gestion de l’eau

Les métiers de l’eau ont le vent en poupe. La raréfaction des ressources et le durcissement des règles sur l’environnement forcent les entreprises à s’intéresser de plus près au traitement de l’eau. Nombreuses sont les usines qui ont recours à l’eau dans leurs activités. De ce fait, elles cherchent à avoir au sein de leur structure un spécialiste aux compétences spécifiques dans la gestion et le traitement de l’eau.

Pour le maintien de la biodiversité, l’équilibre des milieux aquatiques est fondamental. Les rivières sont à elles seules des habitats naturels pour des milliers d’espèces. En forêt, il est nécessaire d’assurer la protection des cours d’eau et le contrôle de la pêche, un technicien eaux et forêts assume ce rôle. Enfin, les stations d’épuration engagent des spécialistes du traitement des eaux. Ils effectuent prélèvements et analyses afin de surveiller les doses de produits chimiques utilisées. Ils peuvent également être appelés à gérer la maintenance de l’équipement et des installations.

Le traitement des déchets

Un autre aspect de la transition écologique est l’optimisation de la gestion des déchets. Un effort conséquent a été réalisé ces dernières années pour le tri des déchets. Par contre, il reste beaucoup à faire au niveau de la transformation et du recyclage de ceux-ci. Que ce soit en entreprise ou dans les collectivités des solutions doivent être aménagées. Un conseiller en gestion des déchets aura pour but d’aider à leur réduction. Il proposera des moyens de collecte et de traitement des déchets. En ce qui concerne les déchets biodégradables, la mission de l’ingénieur vert spécialisé consistera à mettre en place des installations de transformation de ces déchets en biogaz ou en compost, afin de les valoriser.

Le développement du tourisme vert

Les effets désastreux du tourisme de masse sont reconnus. Il entraîne pollution et surexploitation des ressources naturelles. Souvent responsable de dommages causés à la faune, ainsi que d’une surproduction de déchets, la construction intensive d’hôtels dénature les littoraux et les paysages. L’écotourisme est un tourisme durable. Il met l’accent sur la découverte de la nature et de la culture. Une importance particulière est mise sur la préservation et la restauration de l’environnement et des biens culturels.

Ce mode de voyage connaît un développement croissant. Il intègre une dimension éthique et écocitoyenne qui parle au plus grand nombre. Beaucoup de métiers verts y sont rattachés. De l’écriture de guides touristiques ou de guide de bonnes pratiques, à la construction d’écolieux, le potentiel est énorme. Pour continuer à profiter des richesses de notre planète, donnons une dimension « nature » au tourisme de demain.

L’avenir de la mobilité douce

VéloLe trafic est devenu cauchemardesque dans les milieux urbains. Nous arrivons dans une impasse au niveau du nombre croissant de véhicules personnels. La pollution atteint des pics jamais enregistrés. Des moyens doivent être mis en place pour absorber l’augmentation de la population et lui permettre de se déplacer librement. Par mobilité douce, on entend les modes de transport respectueux de l’environnement. À cette fin, les métiers tels qu’urbanistes, experts en mobilité ou chercheurs en informatique doivent prendre une dimension écologique, afin d’apporter des compétences vertes. Les solutions du futur comprennent :

  • le transport de masse par rail ;
  • les véhicules partagés ;
  • les véhicules en libre-service ;
  • l’aménagement de pistes cyclables ;
  • l’installation de bornes de recharge électriques ;
  • etc.

Les métiers verts sont les métiers de demain. La conscience collective se réveille. Nous sommes confrontés aux limites de notre modèle sociétal actuel et nous devons nous montrer prêts à relever le défi d’un avenir durable et bienveillant. L’environnement s’invite partout, la chance s’offre à nous de changer le monde en nous engageant dans une carrière professionnelle verte et responsable.

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